Le « sketchbook project » (projet carnet) est une invitation envoyée à quiconque souhaite participer d’un carnet à dessins à la bibliothèque de carnets constituée par l’organisation du même nom.
Comment ça marche ? Le participant après s’être inscrit recevra un carnet vierge sur lequel dessiner. Il renverra ensuite le carnet à l’organisation qui l’inclura dans sa collection. Cette bibliothèque est à la fois physique, des étagères en bois recouvertes de carnets à Brooklyn, et numérique, des milliers et des milliers de pages scannées et mises en ligne.
Cette bibliothèque est sans frontières, accessible à tous et créée sur la base du volontariat. C’est une large collection de styles artistiques affranchie des contraintes géographiques, des limites d’âge ou de milieu social.C’est une invitation à la pratique artistique et pour beaucoup une première exposition de leurs dessins à grande échelle. Enfin c’est une source d’inspiration pour les artistes, comme une base de données d’idées graphiques. Dans ce fatras on découvre vite de vraies pépites et des sensibilités graphiques nouvelles. Notre culture visuelle est ainsi enrichie de nouvelles représentations, plus diverses, plus locales.
Cette mission est similaire au festival « The Big Draw » qui organise des événements liés au dessin chaque année. Et tout chacun peut proposer des activités qui seront ensuite incorporer au festival. En déléguant une partie de son organisation, le festival se veut collaboratif et peut ainsi toucher plus de gens dans plus d’endroits. Inciter le public à dessiner sans complexe pousse les gens vers cette pratique qui a le don de nous faire ouvrir des yeux neufs sur le monde. Nous en avons besoin. Alors aux crayons !